On télécharge tous des applications gratuites sur le Play Store ou l’App Store. Mais si elles ne coûtent rien, comment rapportent-elles de l’argent à ceux qui les créent ?

En fait, il n’existe pas qu’une seule méthode. Certaines applications misent sur la publicité, d’autres sur les abonnements, les achats intégrés ou même le financement participatif. Chaque créateur choisit le modèle qui correspond le mieux à son projet.

Voici les principales façons dont les applications gratuites réussissent à devenir rentables.

La pub intégrée

C’est la méthode la plus répandue. Vous ouvrez l’application et hop, une bannière ou une vidéo apparaît. Le créateur touche de l’argent à chaque affichage, clic ou visionnage.

Les vidéos rapportent plus que les simples bannières, mais elles peuvent vite lasser si elles sont trop longues. Certains développeurs proposent d’ailleurs une version payante sans pub pour ceux qui veulent une expérience plus fluide.

Les achats intégrés

Très courant dans les jeux. L’application est gratuite, mais certains bonus sont payants : une monnaie virtuelle, un objet spécial, un niveau supplémentaire.

Il existe deux types d’achats :

  • les consommables, comme une monnaie virtuelle qui s’épuise,
  • les non-consommables, comme le déblocage définitif d’un niveau.

Ce modèle, appelé “freemium”, cartonne. Plus de la moitié des applications les plus populaires l’utilisent déjà.

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L’abonnement

Ici, le principe est clair : une partie de l’application est gratuite, le reste est réservé aux abonnés. Souvent, un essai gratuit permet de tester l’application avant de passer à la formule payante.

C’est un modèle apprécié car il profite aux deux côtés : l’utilisateur accède à plus de contenu et le développeur bénéficie de revenus réguliers.

Les applications payantes

Certaines applications sont payantes dès le départ. Par exemple, 0,99 € à télécharger. Sur le papier, un million de téléchargements = un million d’euros.

Dans les faits, ce modèle est rare. La plupart des utilisateurs préfèrent télécharger gratuitement. Seules quelques applications très spécialisées réussissent à percer de cette façon.

Le sponsoring

Trouver un sponsor peut aussi être rentable. L’application est alors adaptée aux couleurs d’une marque partenaire. Cela peut être une grande entreprise comme un commerce local.

Deux formules existent : un partage des revenus ou un paiement mensuel fixe. L’avantage, c’est que vous profitez de la notoriété du sponsor pour toucher plus d’utilisateurs.

L’affiliation

L’affiliation consiste à intégrer dans l’application des produits ou services proposés par des partenaires. Chaque clic, inscription ou achat vous rapporte une commission.

C’est une solution discrète mais efficace, surtout si les offres correspondent vraiment aux besoins des utilisateurs.

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La vente de produits

Certaines applications gratuites sont en réalité des vitrines e-commerce. On peut y vendre des produits physiques ou même des objets dérivés liés à la marque.

Contrairement aux achats intégrés qui concernent du contenu virtuel, ici ce sont des biens bien réels.

Le financement participatif

Le crowdfunding est plus récent mais gagne en popularité. Au départ, il servait surtout à financer la création d’une application via des plateformes comme Kickstarter.

Aujourd’hui, il est aussi utilisé par des associations, des projets caritatifs ou des initiatives locales. Une application peut ainsi servir à collecter des dons et mobiliser des soutiens dans le monde entier.