Il fut un temps où l’ambition ultime pour un jeune diplômé était de gravir les échelons de l’entreprise et bâtir une carrière solide et durable. Mais les temps changent. Un récent sondage montre que trois quarts de la génération Z ne se voient pas faire carrière en CDI toute leur vie.

En réalité, ce phénomène n’a rien d’étonnant. Dans un monde de plus en plus incertain, les jeunes préfèrent prendre du recul par rapport aux attentes traditionnelles. D’ailleurs, le fameux mouvement “I don’t dream of labor” sur TikTok illustre bien cette tendance.

Pour eux, le travail en freelance devient une solution idéale. Il offre la liberté de créer et d’innover sans être entravé par les lourdeurs bureaucratiques ou les hiérarchies rigides. Et, soyons honnêtes, qui n’a jamais rêvé de troquer un bureau pour une cafétéria  ou un bar animé ?

Cependant, attention : être son propre patron, ça ne s’improvise pas.

Travailler à son rythme, sans cadre fixe ni salaire garanti, peut vite devenir angoissant, surtout quand les missions se font rares. Mais, loin des clichés, réussir en freelance demande avant tout de la rigueur et une bonne dose d’anticipation. Avec les bonnes compétences et un peu de préparation, chacun peut se construire une carrière sur mesure.

Se lancer en freelance, c’est un choix audacieux. Mais avec un plan solide et une vision claire, c’est aussi une voie pleine de possibilités pour ceux qui rêvent d’un autre horizon professionnel.

Voici les meilleurs conseils que nous pouvons vous donner pour éviter les erreurs courantes et réussir pleinement en freelance.

Prenez votre temps avant de vous lancer

Avant de quitter votre emploi, mieux vaut avancer prudemment. Si vous êtes encore en CDI, commencez par des petits projets freelance, dans la mesure où votre contrat vous y autorise. Cela vous permettra de vous constituer une première clientèle et de bâtir un portfolio solide. Vous aurez alors une meilleure idée de l’énergie et du temps que pourrait demander une activité freelance à temps plein.

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Si l’occasion se présente, pensez à une transition en douceur : demandez un temps partiel dans votre emploi actuel et consacrez le reste de vos journées à des projets plus ambitieux. En France, les salariés peuvent demander un aménagement de leur temps de travail. Les employeurs doivent examiner cette demande de façon raisonnable. Lors de votre demande, prenez le temps de détailler les raisons qui motivent cette demande d’expliquer en quoi ce changement pourrait même avantager l’entreprise.

Trouvez votre valeur ajoutée

Aujourd’hui, beaucoup de jeunes songent au freelancing ou s’y sont déjà lancés, chacun apportant ses compétences et sa propre valeur ajoutée.

Mais cela ne signifie pas que le marché est saturé. Au contraire, c’est l’occasion parfaite pour vous démarquer.

Demandez-vous : qu’est-ce qui vous rend unique ? Pourquoi un client devrait-il vous choisir, vous, plutôt qu’un autre ? Peut-être avez-vous une expertise rare, une compréhension pointue d’un secteur ou une manière de résoudre les problèmes qui fait vraiment la différence.

Alors, visez haut et n’ayez pas peur de valoriser vos compétences.

Connaissez votre valeur

Quand on débute en freelance, on a souvent tendance à sous-estimer la valeur de ses services, soit par manque de confiance, soit par ignorance des tarifs du marché.

N’ayez pas peur de viser haut !

Rappelez-vous : il y a des gens avec moins de talent que vous qui osent facturer le double de vos tarifs !

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Pour fixer des tarifs justes, commencez par vous renseigner sur les standards de votre secteur. Consultez des plateformes de freelancers, ou demandez conseil à des collègues. Évaluer ce que les autres facturent vous donnera une base solide et vous aidera à ne pas brader vos compétences.

Pensez aussi à la valeur ajoutée unique que vous apportez : est-ce que vous offrez quelque chose que peu d’autres peuvent fournir ? Si c’est le cas, ne laissez pas ça dans l’ombre. N’hésitez pas à en parler avec vos clients et à construire ensemble une vision sur le long terme.

Enfin, fixez-vous un salaire mensuel stable, même si vos revenus fluctuent. Et si en fin d’année il vous reste des bénéfices, offrez-vous un petit extra. Vous le méritez !

Apprenez à bien gérer votre argent

Quand on est freelance, bien gérer son argent est important. La première étape, c’est de suivre de près vos revenus, non seulement pour savoir ce que vous gagnez, mais aussi pour éviter de vous retrouver perdu au moment de faire votre déclaration d’impôts.

N’oubliez pas que, contrairement aux salariés, vous devez financer vos propres congés payés, indemnités de maladie et payer directement vos impôts. C’est donc essentiel de mettre de côté de quoi couvrir ces dépenses.

Pour rendre une carrière freelance viable, il vous faut un coussin de sécurité pour faire face aux imprévus, qu’ils soient professionnels ou personnels.

Même si vous gagnez bien certains mois, résistez à la tentation de tout dépenser. La vie de freelance, c’est souvent les montagnes russes. Payez-vous un montant fixe chaque mois et, si en fin d’année vous avez dégagé des bénéfices, faites-vous plaisir avec un petit extra.

Développez votre réseau

Réseauter, ce n’est pas forcément se pointer au dernier événement à la mode avec une carte de visite et un sourire ultra-bright !

Ne sous-estimez jamais l’importance des relations que vous avez déjà, même celles qui vous semblent improbables. Peut-être que votre grande-tante aurait besoin d’un site pour sa petite entreprise, ou qu’un ancien camarade de classe pourrait vous mettre en contact avec quelqu’un.

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Le réseautage a parfois mauvaise réputation, car il peut sembler froid et purement intéressé. Mais pour les freelances, c’est souvent un passage obligé.

Adoptez un état d’esprit ouvert : le réseau n’est pas une simple liste de contacts à exploiter, mais une source de découvertes. Même si une collaboration n’aboutit pas, dites-vous que vous aurez au moins rencontré une personne sympa et appris quelque chose de nouveau.